La coupe du monde des clubs vient de s’achever avec une finale marquante où Chelsea a surclassé le Paris-SG (3-0) au MetLife Stadium de New York. Plongeons dans ce bilan complet, abordant les performances sportives, financières et organisationnelles de cette édition captivante.
Le bilan sportif
Le chapitre le plus marquant de cette Coupe du Monde des Clubs est sans conteste la victoire de Chelsea en finale face au Paris-SG, avec un score sans appel de 3-0. Ce match s’est tenu au MetLife Stadium de New York, et a surpris beaucoup d’observateurs, surtout compte tenu de la forme impressionnante des Parisiens avant la compétition.
La domination européenne s’est une fois de plus illustrée, avec trois des quatre équipes en demi-finale issues de ce continent. Chelsea, PSG et Real Madrid ont ainsi complété le podium, tandis que les autres clubs n’ont fait que de la figuration.
Cependant, plusieurs surprises ont piqué la curiosité des fans. Al-Hilal d’Arabie Saoudite a réussi à éliminer Manchester City lors d’un match palpitant, se terminant sur un score de 5-4 après penalties. Botafogo a également créé la surprise en battant le PSG dans la phase de groupes, tandis que Fluminense a atteint les demi-finales, démontrant que le monde du football regorge encore de talents inattendus.
Les performances individuelles ont également été remarquées, avec des prix qui illustrent la suprématie européenne. Cole Palmer de Chelsea a été élu meilleur joueur du tournoi, tandis que Robert Sanchez, également de Chelsea, a été nommé meilleur gardien. Le titre de meilleur buteur a été décerné à Gonzalo Garcia du Real Madrid, tandis que Enzo Fernandez (Chelsea) a été le meilleur passeur et Désiré Doué du PSG, le meilleur jeune joueur.
En termes de gain financier, certaines équipes comme Auckland City sont rentrées avec un montant peu conséquent de 3 millions d’euros, mais cet événement constitue néanmoins une passerelle pour les clubs moins connus et pourrait favoriser le développement du sport dans des régions où le football est encore peu pratiqué, tel qu’en Nouvelle-Zélande.
Le bilan financier
Du point de vue financier, ce fut un succès éclatant. La compétition a généré des revenus record, la FIFA annonçant plus de 2 milliards de dollars, soit environ 31 millions d’euros par match. Gianni Infantino, le président de la FIFA, s’en est d’ailleurs félicité.
Cette somme était nécessaire pour le prize money colossal qui a été réparti entre les 32 clubs, totalisant 1 milliard de dollars. Chelsea, en tant que vainqueur, a reçu 98 millions de dollars, tandis que le PSG, finaliste, est reparti avec 92 millions.
Toutefois, la majorité des gains a bénéficié aux clubs européens, tandis que les autres équipes ont perçu des montants bien inférieurs. Par exemple, Auckland City n’a reçu que 3 millions d’euros.
En ce qui concerne la billetterie, les résultats ont été mitigés. Certains matches ont fait le plein, comme celui entre PSG et Atlético Madrid, attirant 80 000 spectateurs. Cependant, près d’un tiers des rencontres se sont déroulées devant moins de 20 000 personnes, avec des affluences particulièrement faibles pour certains matches, atteignant à peine 3 400 spectateurs à Orlando. Cela est également dû au fait que le football n’est pas le sport le plus populaire aux États-Unis, mais cette situation pourrait changer avec la Coupe du Monde 2026.
Le bilan organisationnel et médiatique
Concernant l’organisation, plusieurs problèmes logistiques ont été relevés, notamment des orages ayant causé des interruptions de matches, ainsi qu’un calendrier surchargé. Les joueurs européens, en particulier, ont exprimé leur fatigue, étant en fin de saison.
Cependant, aucun incident majeur n’a été signalé dans les tribunes. L’ambiance générale a été saluée, avec des supporters anglais et français qui ont su apporter une belle énergie, suggérant que les États-Unis sont un choix pertinent pour la Coupe du Monde à venir en 2026, qui devrait attirer un public bien plus large que lors de cet événement.
Mon avis :
La Coupe du Monde des Clubs a vu Chelsea triompher du PSG (3-0), illustrant la suprématie européenne, bien que des surprises aient marqué le tournoi, comme l’élimination de Manchester City par Al-Hilal. Avec des recettes dépassant 2 milliards de dollars (environ 1,85 milliard d’euros), la compétition a mis en avant des enjeux financiers conséquents malgré des affluences décevantes et des problèmes logistiques.