Les MST et IST demeurent un enjeu de santé publique crucial, souvent ignoré. Cet article propose un panorama détaillé des modes de transmission, tant connus qu’oubliés, afin de sensibiliser et informer sur la prévention, avec un accent particulier sur l’importance de la vigilance et des stratégies de protection.
Les MST/IST demeurent un sujet d’actualité préoccupant, mais de nombreuses personnes semblent ignorer leur existence. Cet article propose un aperçu détaillé des modes de transmission associés à ces infections.
Les principaux modes de transmission sexuelle
Le contact direct entre muqueuses est la principale voie de transmission, se produisant lors de tout type de rapport sexuel, qu’il soit vaginal, anal ou oral, même sans pénétration. Il est crucial de ne pas négliger le risque lié aux pratiques orales.
Les échanges de liquides corporels sont aussi un facteur de risque important : la transmission peut avoir lieu via le sperme, les sécrétions vaginales, le liquide pré-séminal, le sang, le lait maternel et même la salive. Cela souligne l’ampleur de ce phénomène.
Les caresses intimes, la masturbation et l’utilisation d’objets sexuels constituent également des vecteurs de transmission; certains virus, tels que le HPV et l’herpès, peuvent se transmettre par simple contact cutané ou muqueux.
Il est intéressant de noter que la transmission peut survenir même sans symptômes visibles, ce qui constitue un facteur trompeur et incite certains individus à prendre des risques excessifs, car ils se considèrent comme protégés.
Les autres modes de transmission
Les MST/IST peuvent aussi se transmettre de la mère à l’enfant, tant pendant la grossesse que lors de l’accouchement (exemples : VIH, syphilis, chlamydiose, gonorrhée, hépatite B) ou même par l’allaitement (dans le cas du VIH).
Par le sang, les risques de transmission sont considérablement augmentés, notamment à travers le partage de seringues, les transfusions ou encore l’utilisation d’instruments médicaux contaminés (comme pour le VIH et l’hépatite B). Le contact peau à peau peut aussi permettre la transmission de certaines infections, comme la gale, les poux ou le molluscum contagiosum.
Ce qui ne conduit pas aux IST
Certaines interactions quotidiennes ne mènent pas à la transmission des IST. Par exemple, les infections ne se transmettent pas par le biais d’activités comme manger, boire, partager des verres ou des couverts, éternuer, se serrer la main ou s’embrasser, sauf pour des virus spécifiques comme l’herpès via un baiser profond.
Les lieux publics tels que les toilettes, les piscines ou le linge de maison ne transmettent pas non plus ces infections: la majorité des IST ne survivant pas dans l’environnement, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter à ce sujet.
Comment agir en prévention?
L’utilisation du préservatif est indispensable, car c’est un moyen extrêmement efficace de réduire les risques lors des rapports sexuels, qu’ils soient génitaux, anaux ou bucco-génitaux. Le risque de transmission est alors minime, sauf en cas de rupture.
En ce qui concerne la vaccination, des options existent pour prévenir l’hépatite B et le HPV. Par ailleurs, un dépistage régulier est fortement conseillé, surtout après des comportements à risque ou en cas de changement de partenaire.
Mon avis :
Les MST/IST demeurent d’actualité, avec des modes de transmission variés, tels que les rapports sexuels et le contact cutané. La prévention passe par l’utilisation de préservatifs, la vaccination (ex. hépatite B, HPV) et un dépistage régulier. Malgré les avancées, la stigmatisation et l’ignorance persistent, rendant la sensibilisation essentielle.