L’OL a échappé à la rétrogradation en Ligue 2 grâce à un brillant appel à la DNCG, qui a permis au club de maintenir sa place en Ligue 1. Après un apport de 100 millions d’euros, le club doit cependant naviguer des sanctions financières tout en visant un retour en Europe.
C’est officiel, l’Olympique Lyonnais (OL) est maintenu en Ligue 1 suite à une décision favorable de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG). Le club, qui risquait une rétrogradation certaine, a évité le pire grâce à un appel réussi. Cette situation inquiétante aurait pu entraîner une mise en dépôt de bilan.
Les faits
La rétrogradation en Ligue 2, initialement annoncée le 24 juin, a été annulée après que les nouveaux dirigeants du club aient apporté 100 millions d’euros ainsi que 100 millions d’euros de garanties pour assurer la continuité de la saison en cours.
Cependant, ce maintien en Ligue 1 n’est pas sans conditions. L’OL devra se conformer à deux sanctions importants : un encadrement strict de la masse salariale et des indemnités de transfert, limitant ainsi ses ambitions de participer à la Ligue des Champions l’année prochaine.
Malgré ces contraintes, l’OL est désormais en mesure de disputer la saison 2025-2026 en Ligue 1 et de participer à la Ligue Europa. Les perspectives s’annoncent donc favorables, même si le club devra gérer prudemment ses finances pour redresser la situation dans les saisons à venir.
Comment l’OL a convaincu la DNCG?
Une délégation composée de neuf personnes, comprenant la présidente Michele Kang et le directeur général Michael Gerlinger, a assisté à l’audition. Leur présentation a été convaincante, mettant en avant des garanties financières, des apports de liquidités, ainsi que des mesures de sécurité en cas de mauvaise situation de trésorerie.
Cette audition a duré plus de deux heures et demie, ce qui témoigne de la complexité du dossier. À la suite des débats, le club a immédiatement été maintenu en Ligue 1, permettant ainsi à l’organisation et aux supporters de souffler après une période d’anxiété intense.
Les conséquences
Dans la foulée de cette décision, l’OL a affiché son ambition d’adopter une gestion rigoureuse. En effet, si une telle situation devait se reproduire, la DNCG n’hésiterait pas à agir avec fermeté contre le club, qui devra donc entamer une cure d’austérité significative.
Michele Kang a souligné que l’objectif déclaré est de ramener l’équipe sur la scène européenne tout en restaurant la confiance, évitant ainsi un résultat au milieu du classement. L’aspiration est clairement de viser le top 4, même si cela prendra probablement plus d’un an avant de voir des avances significatives.
Le maintien en Ligue 1 a également l’avantage de garantir la participation à la phase de groupes de la Ligue Europa, sous réserve bien sûr de respecter un accord financier avec l’UEFA. Cela devrait donc engendrer des rentrées d’argent pour la saison à venir.
La prochaine saison
L’OL commencera la saison de Ligue 1 le week-end du 17 août contre le RC Lens, offrant au club un délai supplémentaire de plus d’un mois pour finaliser ses préparatifs. L’une des stratégies principales pourrait inclure les ventes de joueurs comme Fofana et Mikautadze, qui devraient générer environ 80 millions d’euros au total, éclaircissant ainsi l’avenir financier du club.
Le premier match à domicile se déroulera contre Metz, avec un hommage prévu à Bernard Lacombe. Les premiers matchs de préparation devraient avoir lieu dès juillet, afin de permettre une reprise avec un effectif largement remanié, pour établir des bases solides pour la saison.
La direction se concentre désormais sur la préparation sportive et une gestion financière rigoureuse, échelonnant le remboursement des dettes dans le temps. Le club semble donc s’orienter vers une saison impliquant des jeunes joueurs prometteurs, qui sont souvent moins chers que les joueurs plus expérimentés.
Mon avis :
La DNCG a maintenu l’OL en Ligue 1 après un appel réussi, suite à un apport de 100 millions d’euros. Cependant, le club fait face à des restrictions salariales, limitant son ambition européenne. La gestion future reposera sur une cure d’austérité et un recours accru aux jeunes talents pour renforcer ses finances.