Au Moyen-Âge, les normes de beauté étaient bien différentes. La peau pâle symbolisait la noblesse et la richesse, tandis que des cheveux blonds et longs étaient recherchés. Cet article explore en détail ces idéaux esthétiques fascinants, révélant les standards spécifiques d’une époque révolue. Plongeons-y ensemble !
Les normes de beauté au Moyen-Âge
Le visage
Au Moyen-Âge, les normes de beauté accordaient une grande importance au visage. Une peau pâle et claire était considérée comme un symbole de pureté, de noblesse et de richesse. En effet, la peau blanche était l’idéal absolu, persistant encore aujourd’hui dans certaines cultures.
Les marques du temps ou les taches, qu’elles soient de rousseur ou de vieillesse, étaient mal perçues, associées à des connotations négatives et parfois même diaboliques. Une pratique surprenante de cette époque était que les femmes s’épilent ou se rasent le haut du front pour l’agrandir, un attribut considéré comme attractif.
Les yeux de teintes grises ou claires étaient particulièrement prisés dans les cercles de la noblesse. De plus, les lèvres pulpeuses, d’une couleur naturelle ou légèrement accentuée, étaient déjà très valorisées. Les sourcils bruns, délicats, mais bien dessinés et légèrement fournis, constituaient également un critère de beauté. L’épilation des poils disgracieux entre les sourcils était couramment pratiquée pour accentuer leur attrait.
Les cheveux
Concernant les cheveux, le blond était l’idéal, souvent obtenu par des teintures naturelles à base de paille d’avoine ou de fleurs de genêts. Avoir des cheveux longs et bouclés était une marque de santé et de pouvoir, très apprécié tant chez les femmes que chez les hommes.
Une abondance capillaire était la norme, poussant de nombreuses personnes à opter pour des coiffures élaborées, incluant tresses, faux cheveux et divers accessoires. En revanche, les cheveux roux étaient souvent stigmatisés et associés au diable, une connotation que l’église véhiculait à l’époque.
Le corps
En ce qui concerne la silhouette, une apparence élancée et mince était valorisée, surtout au sein de la noblesse. Ces normes étaient en totale contradiction avec l’idéal de musculature que l’on pourrait envisager aujourd’hui.
La hauteur physique était un autre critère de beauté, et être grande était particulièrement prisé chez les femmes nobles. Ce corps idéal présentait des seins petits et des hanches prononcées, le parfait équilibre étant une poitrine modeste entourée de hanches soulignées, symboles de pureté et de fertilité. Un long cou et de longs doigts étaient également des attributs admirés, souvent mentionnés dans la littérature médiévale comme signes de raffinement.
Le comportement
La jeunesse était considérée comme la norme de beauté, tant pour les hommes que pour les femmes, représentant la pureté, l’innocence et l’attrait. La virginité était particulièrement valorisée, le modèle de la femme idéale étant la jeune fille vierge. L’âge mûr et la vieillesse étaient souvent dévalorisés.
La façon de se comporter influençait aussi les idéaux de beauté. Il était important de maîtriser ses émotions, évitant tristesse, colère ou lethargie, afin de préserver l’éclat du teint. De plus, le statut social jouait un rôle major dans les normes de beauté, celles-ci étant principalement aristocratiques et difficilement accessibles aux classes populaires.
Mon avis :
Au Moyen Âge, les normes de beauté valorisaient la peau claire, les cheveux blonds et bouclés, ainsi qu’une silhouette élancée, reflétant les idéaux aristocratiques. Cependant, ces critères exaltaient souvent l’inaccessibilité, créant une pression sociale intense, exacerbée par des comportements tels que la recherche de la virginité, illustrant les tensions entre beauté et statut.