Jordan Bardella, né en 1995 à Drancy, se distingue par un parcours scolaire atypique. Doté d’un excellent dossier jusqu’au baccalauréat, puis éprouvé par des échecs universitaires, il abandonne ses études pour embrasser une carrière politique fulgurante. Découvrez les méandres de son éducation et son ascension audacieuse.
Le parcours scolaire de Jordan Bardella
Né en 1995 à Drancy, dans la Seine-Saint-Denis, Jordan Bardella suit une scolarité classique, ayant cependant le choix de l’enseignement privé dès la fin du collège. Il commence sa scolarité au lycée privé Jean-Baptiste-de-La-Salle à Saint-Denis.
Son parcours scolaire y est assez brillant : il obtient son baccalauréat économique et social en 2013 avec une mention très bien, la note la plus élevée possible. Cependant, cet accomplissement ne répond pas à ses ambitions, et il échoue au concours d’entrée de Sciences Po Paris, l’une des institutions les plus prestigieuses de France.
Par la suite, il s’inscrit en licence de géographie à l’Université Paris-IV, la Sorbonne, tout en s’engageant dans un double cursus incluant l’histoire et l’espagnol, bien qu’il abandonne rapidement ce dernier. Ses premières années à l’université se révèlent être un véritable défi, contrastant fortement avec sa bonne expérience au lycée. Il laisse tomber la double licence dès la première année, acculant des résultats catastrophiques — une moyenne de 5 sur 20.
Alors qu’il parvient à valider sa première année de géographie uniquement grâce à des rattrapages, il n’obtient jamais sa licence, abandonnant ses études au cours de la troisième année. Finalement, il choisit de se dévouer à la politique, confirmant ainsi la possibilité que son désintérêt pour ses études universitaires ait influencé sa décision.
Son engagement et ses expériences liés à l’enseignement
Malgré un parcours universitaire chaotique, Jordan Bardella montre très tôt son intérêt pour l’enseignement, donnant des cours de français à des migrants durant son lycée. Parallèlement, il s’engage brièvement avec l’Union nationale inter-universitaire (UNI) à l’université, révélant son attirance pour la politique.
Rapidement, il s’immerge dans le militantisme, et sa carrière prend son envol. En devenant le favori pour l’élection présidentielle de 2027, il émerge dans un paysage politique dominé par des figures établies. Son ascension fulgurante est accentuée par l’inéligibilité de Marine Le Pen, qui ouvre la voie à de nouvelles dynamiques au sein de son parti.
Les critiques et commentaires sur son parcours universitaire
Jordan Bardella fait face à de nombreuses critiques relatives à ses résultats universitaires, souvent qualifiés de très faibles par les médias. Qu’il s’agisse de matières invalidées ou de notes proches de zéro au dernier semestre, son parcours académique suscite des interrogations.
Malgré ses échecs à l’université, il revendique un statut d’autodidacte qui lui confère un certain attrait, particulièrement pour une frange de la population qui peut s’identifier à son parcours de "banlieue". Il mise sur sa jeunesse et ses origines pour construire son image politique, transformant des faiblesses apparentes en atouts.
La comparaison avec les autres personnalités politiques
En comparaison avec d’autres personnalités politiques, Jordan Bardella se distingue largement. Tandis que beaucoup d’hommes et femmes politiques possèdent des diplômes supérieurs, souvent allant jusqu’à BAC+5, Bardella a su tracer sa voie sans ce bagage académique.
Son parcours atypique soulève des questions quant aux attentes traditionnelles en politique. Contrairement à ses collègues, qui ont souvent dû suivre une formation rigoureuse pour se hisser au sommet, lui démontre qu’une carrière politique réussie peut se fonder sur d’autres compétences, notamment charisme et engagement.
Si ce parcours atypique se confirmait jusqu’à la présidence à 32 ans, il deviendrait non seulement le président le plus jeune de la Vème République, mais également le premier sans aucun diplôme universitaire.
Pour plus d’information sur Jordan Bardella, vous pouvez consulter des sources fiables telles que le Monde.
Mon avis :
Jordan Bardella, bien qu’ayant un parcours scolaire atypique marqué par des succès précoces et des échecs universitaires notables, démontre une capacité politique rare. Son engagement précoce et son statut d’autodidacte sont des atouts, tandis que ses résultats académiques mitigés soulèvent des questions sur la légitimité de son parcours.